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Les résultats d’une enquête mondiale sur la situation et la perception de l’innovation viennent d’être publiés récemment dans le cadre du Global Innovation Barometer 2012, réalisé par General Electric. A partir de questions posées à un échantillon de 2800 décideurs de 22 pays, dont la France (100 personnes interrogées), des convergences apparaissent, mais cette étude met clairement en évidence des spécificités françaises.

Sous le titre « Baromètre global de l’innovation 2012 – Innover en France : comment? Pourquoi? Forces et freins ?« , un communiqué de presse de GE présente la position de la France par rapport à la situation mondiale. Les conclusions sont multiples et décrites dans ce document.

Prenant le risque de la simplification je retiens quatre caractéristiques de l’innovation française

l’environnement français est-il favorable à l’émergence de l’innovation ?

Ce tableau montre, par pays, comment les décideurs interrogés perçoivent l’environnement de l’innovation dans leur propre pays comme favorable à l’innovation, équilibré, plus défavorable ou négatif.

Dans son introduction à la présentation des résultats la Présidente de GE France rappelle fort justement que  « L’innovation est, d’évidence, la clef de l’avenir. Celle du succès, c’est l’esprit d’équipe et la confiance dans le futur. Pour réussir, il faut créer un écosystème vertueux».

Or ce tableau montre que 49% des décideurs français interrogés (contre 54% des Allemands et 58% des Américains, 59% en global) estiment l’environnement français peu favorable à l’émergence de l’innovation, bien loin derrière le Canada, la Chine ou la Suède.

L’innovation peut-elle rendre la vie meilleure au quotidien ?

Les réponses des différents pays se trouvent dans le tableau ci-dessus. On constate que la France pointe au 4° rang par la fin, avec seulement 64% des répondants qui partagent cette avis, contre 70% en Allemagne, 80% en Suède et 83% au Canada.

  l’innovation doit-elle plus que jamais prendre en compte les besoins et spécificités locales des marchés ?

La réponse à cette question place encore la France (55%) en queue de peloton, tout juste devant le Japon, mais loin derrière l’Allemagne (70%), la Chine (86%) ou le Brésil (89%). On comprend mieux par exemple à travers ce graphique les exigences du Brésil pour la fabrication des Ipad chez lui.

 A quoi sert l’innovation ?

Alors que 47% des interrogés (moyenne monde) la définissent comme le moyen de faire émerger de nouveaux process, produits, changements organisationnels ou marketing et que 42% la perçoivent comme une culture, un environnement qui promeut la créativité et le changement permanent, 60% des sondés français considèrent qu’elle sert à devenir leader et garder une longueur d’avance, et 51%  à faire émerger des solutions qui puissent bénéficier au plus grand nombre.

Quelle conclusion ?

A travers ces quatre points, plutôt que d’ajouter encore un râle aux râles, il apparait possible de dégager une perspective pour l’action et d’alimenter éventuellement une réflexion de saison. En effet on peut au moins considérer que ce qui caractérise le succès ailleurs pourrait ne pas louper chez nous.

• Croire à l’innovation, ce qui veut dire éduquer à la culture de l’innovation.
• Penser que l’innovation a des retombées au quotidien et n’est pas seulement une ardente obligation entrepreneuriale. Sur ce sujet voir ce billet « L’innovation n’est pas seulement technologique« .
• Prendre en compte la dimension locale, chez soi mais aussi chez les autres (investissements à l’étranger).

Nous avons réalisé une étude plus approfondie des enseignements de cette enquête. Si vous êtes une entreprise, intéressée par cette analyse, vous pouvez nous faire part de votre intérêt.

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Auteur : Activeille

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The Business Model Canvas is continuing to spread across the business world. However, some people and organizations use it in more sophisticated ways than others. So I came up with four levels of strategic mastery as to competing on business models.

At the lowest level of mastery, level 0 strategies, people focus on products, technologies, and value propositions mainly. They aren’t even aware that it is often the business model that makes the difference between success and failure. At the highest level of mastery, level 3 strategies, companies disrupt themselves with new and innovative business models, while their existing business models are still successful and make money.

I played around with a new video tool, educrations, to outline my thoughts. Check out why focusing on products and technology alone is like competing with training wheels, while you could be riding a Ducati Monster:

In the video I describe four levels of mastery:

• Level 0 Strategy – The Oblivious: Focus on products/value propositions alone rather than the value proposition AND the business model.
• Level 1 Strategy – The Beginners: Use the Business Model Canvas as a checklist.
• Level 2 Strategy – The Masters: Outcompete others with a superior business model where every one of the business model building blocks reinforce each other (e.g. Nintendo Wii, Nespresso, Dell).
• Level 3 Strategy – The Invincible: Continuously disrupt themselves while their business models are still successful (e.g. Apple, Amazon.com).

Business models that outperform others do so in various ways, for example by…

• disrupting the existing market (e.g. Dell).
• creating a hard-to-copy competitive advantage (e.g. Apple appstore ecosystem).
• establishing game-changing cost and/or profitability structures (e.g. Nintendo Wii)
• creating entirely new markets (e.g. Nespresso).

As a complement to this post you might also want to have a look at my post on the characteristics of a good business model, 7 Questions to Assess Your Business Model Design
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If you carefully watched the video you probably noticed that I messed up the Gary Kasparov quote, which should have been: “Success is the enemy of future success”. Good that I can blame the jet lag from my trip to New Orleans

Auteur : Alexander Osterwalder

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